mardi 24 février 2009

Préparation d'une autre forme de repas au thé

Me revoilà une fois encore en tête-à-tête avec certains de mes livres de recettes, ceux consacrés à ces tea time, tea party et autre afternoon tea. Mes préférés sont ceux de la chère Jane Pettigrew qui a tenu un tea room dans une autre vie et qui nous propose des tas d’idées de sandwiches, de scones et autres gâteaux dont elle a le secret. Mais je n’en dirai pas plus ce soir, mes hôtes lisent ce blog et cela doit rester une surprise. Et pour m’aider dans mes choix un "simple" Pu Er.

lundi 23 février 2009

Entre nostalgie et reconnaissance

Il est certains soirs où c’est sans idée précise que je pénètre dans mon salon bleu-thé si ce n’est siroter une dernière tasse en écoutant de la musique. Je me mets alors face à l’étagère où reposent mes boîtes. Ce soir, mon premier regard s’est posé sur cette boîte, et pleins de beaux souvenirs me sont revenus : ma première rencontre avec Patrick, ce magicien-artisan de saveurs. Pendant qu’infuse ce mélange surprenant : "Ti Kwan Yin, Dung Ding, Oolong de Darjeeling et Long Jing, un assemblage minéral et fluide, limpide et transparent, 80°, 12g/l ; 4’20’’", je vois aussi en filigrane le visage d’Olivier Scala, un autre magicien, avec qui Patrick a conçu ces mélanges. Et c’est la nostalgie qui a accompagné ma dégustation. Nostalgie et reconnaissance pour ce que j’ai reçu de ces 2 passionnés.
Et je relis pour la énième fois ce joli poème de sa belle-mère. Je remercie Gilles de me les avoir fait rencontrer. C’est ce monde du thé-là que j’aime, celui où thé et amitié se conjuguent et me procurent des moments d’éternithé.

A moi les petites Anglaises...

On n'a encore rien découvert que l'Anglais accepterait de substituer à sa tasse de thé." (Florence Nightingale, 1869)
C’est sans doute pour cela que les porcelainiers anglais se montrent si créatifs… J’ai craqué pour cette collection, du moins pour une toute petite partie par manque de place! Et au début, je prenais aussi les mugs assortis mais j’ai vite dû stopper l’achat de ces petites choses très anglaises (la place, toujours la place…). C’est de la faute de mon mari si tout a pris ces proportions, c’est lui qui m’a offert ma première, ce joli cottage et celle d’à côté est ma dernière acquisition, j’en aime la forme. On peut étudier l’Histoire en buvant, peut-on parler d’une histoire en dents de scie ? On pourrait le croire en voyant la forme de deux de ces théières...La littérature anglaise est mise à l’honneur également, ces 2 spécimens m’ont été offerts par deux anciennes étudiantes. Et en voici deux autres, j’ai trouvé The Hound of Baskerville au musée Sherlock Holmes de Baker street. Il y a aussi ces incontournables lieux typiquement londoniens. Mais il ne vous a sans doute pas échappé qu’il y a une intruse parmi cette mini collection de petites Anglaises. Les belles petites viennent toutes de la porcelainerie James Sadler, la grande est une Price & Kensington. Je ne voudrais pas terminer ce billet sans vous présenter un petit livre à l’humour très "british" (même si son auteure est :américaine): "You’re My Cup of Tea", dont sont extraites ces 2 citations : "When life gets too busy, slow down, and invite a friend to tea" ; "We have so much in common, but we always respect each other’s individuali-tea". La boucle est bouclée… Il ne me reste plus qu'à me préparer une tasse de thé!

samedi 21 février 2009

Un thé d'après-midi

Après avoir été faire un tour du jardin armée de mes seules jumelles pour observer les oiseaux qui l’habitent ou le visitent, j’ai eu envie d’un peu de poésie et d’un thé d’après-midi. Ce fut l’extase du thé , un recueil de poèmeset un Puttabong infusé dans une théière "just for me". Je vous livre le poème qui aujourd’hui a retenu mon attention, il s’intitule "le son du thé" : "Quand j’entends le vent dans les pins et la pluie dans les cyprès, je m’empresse de retirer la bouilloire en bronze du réchaud gainé de bambou j’attends alors que tout bruit ait cessé, une tasse de cette neige printanière est supérieure à la fine fleur du lait". Et, sous ce même poème écrit en mandarin, se trouve l’explication : "Quand dans la bouilloire on entend "le vent dans les pins et la pluie dans les cyprès", c’est que l’eau commence à frémir". Quant au thé, c’est un de mes Darjeeling préférés, fruité et assez doux. Les feuilles infusées sont superbes, on pourrait croire en voyant leurs couleurs à dominante de vert que c’est un first flush, mais il n’en a pas "l’agressivité", il n’assèche pas le palais. Et après avoir lu quelques poèmes, j’ai une fois encore admiré le superbe cadeau de Hsiaolin, ma première idée était de l’étrenner mais je n’arrive pas à choisir un thé qui pourrait convenir à ces tasses. Encore plus belles quand un rayon de soleil met en valeur toutes les paillettes d'or provoquées par la technique particulière utilisée. Pour plus de détails, voir le carton du coffret... Elles viennent d’un musée que j’ai visité à 2 reprises lors de mon séjour à Taipei, le Musée national d’Histoire. Ce sera certainement un de mes points de chute quand je retournerai, j’y avais fait une superbe rencontre, mais ceci est une autre histoire…

Réflexions à propos d'un petit sachet jaune...

L’idée de ce billet m’est venue hier soir en lisant les commentaires de ce billet du blog d'Alain. D’habitude, je ne les lis pas, je n’ai pas le temps même si je sais que ceux-ci apportent souvent des éclairages différents ou des expériences intéressantes. C’est la curiosité qui m’a poussée cette fois, et je ne le regrette pas, même si j’ai été d’abord assez "esthomasquée" par le commentaire de cet esthète du thé qu’est Thomas! Mais à y regarder de plus près… voici une partie de ce qu’il en dit : "Bon, Bon... On n'a jamais abordé le sujet des petits sachets jaunes, alors je vais sans doute vous choquer et faire un peu de dissonance dans le propos ... mais... personnellement, le LIPTON j'aime bien ça, tout au moins, je ne déteste pas. Bien infusé avec une bonne eau ce thé peut même être plaisant à boire... Dans les bistrots, il est bien souvent dégueu car infusé avec de l'eau du robinet trop dure. Et puis, comme c'est le tout premier thé que j'ai bu c'est un peu ma "madeleine"... j'ai tout de suite bien aimé cette boisson(…) De même, chez certaines personnes, je préférerais qu'on m'offre un Lipton plutôt qu'un soi-disant "thé d'origine" en vrac qui est tout autant industriel et rempli de pesticides, pour ne rien dire des thés aromatisés qui sont bien plus imbuvables que du Lipton (de mon point de vue du moins...). Ca fait longtemps que je n'ai pas bu de Lipton (je songe souvent à en acheter quand je passe au rayon du super marché...), faudra que je re-goute...je me souviens de notes un peu caramélisées, fruitées, boisées, qui ne sont pas trop déplaisantes... Souvent je sucre, ça passe mieux..." Le premier moment de stupeur passé, quelques réflexions me sont venues : d’abord au niveau de la sémantique, j’ai adoré la formule : "j'aime bien ça, tout au moins, je ne déteste pas". Et puis, il m’a donné envie d’en re-goûter, je me demande l’effet que cela me ferait. Par contre, L fut son premier, cela laisse des traces, le premier, c’est le premier. Et là où je le rejoins, c’est quand il parle des mélangeurs ; je me souviens que la première fois que j’ai entendu parler de ces maîtres de l’uniformité, c’est lors d’une conférence donnée par Olivier Scala au 1er Festival du thé, et c’est vrai que j’ai été assez admirative par cette prouesse " technique", mais je n’adhère pas à cette uniformisation. Ce que j’aime c’est l’évolution du goût des feuilles d’une infusion à l’autre, j’aime être surprise. Mais chacun sa voie. L’autre commentaire que j’ai aimé est celui de "FLO", et en particulier ce passage-ci : "(...) Cela dit j'ai remarqué un truc : si un ami ou une amie t'offre un Lipton ou un thé parfumé en pensant t'offrir quelque chose de bien et pour faire honneur, en préparant avec ce qu'il/elle considère comme du soin, la boisson offerte prend une autre dimension en bouche. Ainsi j'ai eu bu du "goût russe" (ou "mélange russe", me rappelle plus exactement le nom) chez une dame qui l'avait fait dans une sorte de samovar pour nous faire plaisir, avec amour littéralement, eh bien j'ai eu plaisir à boire ce thé offert". J’apprécie vraiment cette façon d’honorer ses amis, je fais pareil. Du temps où je collectionnais les théières, j’en recevais pas mal, dont certaines que je n’aurais jamais achetées. A mon mari qui s’étonnait que je garde ces "horreurs" (je le cite), je répondais que si mes amis s’étaient donné la peine de les sélectionner, je ne me donnais pas le droit de les liquider. Maintenant le "problème" est résolu, je n’ai plus de place sauf pour des petites Yixings. Mais aussi pour une petite merveille en porcelaine qui m’arrivera bientôt de Suisse. Vous êtes (trop) curieux ? Allez voir La Cave à thé... J’ai hésité longtemps quant au thé qui accompagnerait ma réflexion avant l’écriture, j’ai d’abord pensé infuser un Oolong en grande théière (infusion presque uniforme de la première à la dernière tasse) et en Gong fu (évolution de l’infusion) et comparer les deux. Puis j’ai pensé que j’avais un mélange (Ceylan + Inde), le Breakfast 6 de chez Dammann que buvait mon mari du temps où il ajoutait lait et sucre au breuvage. Il était fan de ce thé et je trouvais agréable l’odeur qui se dégageait de sa tasse … avant les ajouts. Le choix de la théière fut facile : une petite anglaise et son mug assorti ! J’en possède une dizaine de cette collection que j’aime beaucoup, ce sera l’objet d’un autre billet. Dosage : 5g infusé comme conseillé pendant 4 minutes. J’ai été très heureusement surprise par la bonne odeur qui se dégageait de cette jolie boîte qui me rappelle une belle rencontre à la place des Vosges, cela sent la crème brûlée et plus exactement la cassonade grillée qui croque entre les dents…. Les "feuilles" sèches ont suivi un traitement cruel qui les a brisées, broyées, anéanties mais elles ont encore le courage de dégager un agréable parfum. Les feuilles infusées ressemblent à la photo... elles ne me donnent pas envie de les commenter.Le liquide par contre m’évoque les branchages humides mais la couleur (dans le petit bol) est jolie, rien à voir avec celle du mug et de l’intérieur de la théière. Par contre, ce thé me "colle aux dents", je n’ai pas l’impression qu’il tapisse harmonieusement mon palais mais qu’il colle, je ne trouve pas d’autre expression. C’est un thé que je trouve lourd, je ne l’aime pas. Cela ne veut pas dire qu’il n’est pas bon mais il y a certainement de l’Assam dans le mélange et je ne me fais pas à cette sorte de thé, les 2 seules fois où j’en ai bu, j’ai eu mal à l’estomac, pourquoi ? Une fragilité certaine de cet organe sans doute. Mais je ne regrette pas d’avoir essayé, cela m’a permis d’écrire ce billet et cela me donne l’occasion de remercier les 2 commentateurs, Thomas l’Esthète et la (le) mystérieuse Flo. Et Assam pour moi n’est pas que négatif, cela m’évoque le plaisir que j’ai eu à lire, il y a quelques années, la "brique" de Gérard de Cortanze. Et rien que pour cela, vive l’Assam !

mercredi 18 février 2009

ENFIN !

Aujourd’hui, je devais passer la journée à la côte belge, les microbes qui se sont abattus sur les bronches du petit-fils de mon amie ont perturbé notre programme. Je vais donc enfin pouvoir réaliser un projet que j’avais jusqu’ici dû postposer… J’en étais restée à la simple présentation des objets. Voici donc mon premier exercice de la pratique de cette superbe cérémonie des lettrés. Celle-ci permet de mettre en valeur les thés blancs, verts et jaunes de grande qualité. Cette première partie sera consacrée à l’aspect " technique" : la présentation du matériel et sa disposition. La philosophie et les étapes de la cérémonie viendront plus tard, je ne peux en effet prendre les photos et faire les gestes en même temps. Quant à la philosophie, ce sera pour la dernière partie. Les ustensiles utilisés sont : 3 zhongs en porcelaine (ils ne doivent pas être nécessairement identiques mais bien de même capacité) et un bateau à thé pour recevoir l’eau qui a servi à chauffer les zhongs ; une boîte à thé ; un cha he (le récipient dans lequel on dépose les feuilles de thé), celui-ci est facultatif et un set à ustensiles : seules la pelle et la pique seront utilisées; une serviette, une bouilloire et le plateau. On dispose en diagonale sur le plateau les 3 zhongs dont on a retourné le couvercle. Vient ensuite l’installation des accessoires qui au départ sont tous disposés sur le plateau ou sur la table à thé: la cha hai. On s’occupe d’abord de la disposition à l’extérieur du plateau: à partir du centre et de gauche à droite on place les ustensiles, la boite à thé, le cha he, le bateau et enfin la serviette au centre devant soi. Et sur le plateau on place les 3 zhongs au centre en ligne droite. Vu ainsi, tout parait simple, mais pour arriver à des gestes harmonieux, fluides, sans saccades, il faut un certain entrainement. La respiration a ici aussi une grande importance. Et c'est mon point faible... De la patience donc. Mais ce que je peux dire ici, c'est que cet "exercice" me procure une détente et un bien-être intérieur évidents, je me sens complètement détendue...

dimanche 15 février 2009

Un dimanche tout en contrastes

Ce dimanche mon intention était de passer le plus clair de mon temps dans mon salon bleu-thé : le matin à lire quelques poèmes, écouter de la musique et l’après-midi m’entraîner à la pratique de la cérémonie des Lettrés. Un message de ma jeune sœur a changé cela. Déjà hier elle m’envoie un SMS de la Fnac pour me demander si j’ai la BD sur l’histoire du thé. Je n’en ai jamais entendu parler et lui demande donc de me l’acheter. Ce matin, elle me propose de venir me l’apporter en fin de matinée, ma réponse fut évidemment affirmative. Et donc la matinée se passe telle que je l’avais envisagée, je relis certains passages de l’extase du thé en buvant un Bancha Hojicha qui ne demande ni long temps de préparation ni concentration. J’avais choisi ce livre en prévision de l’après-midi pour déjà me mettre dans l’ambiance. (L’extase du thé, Millemont, Moundaren, 2002). Mais ma curiosité a été la plus forte, j’ai voulu lire ce nouveau livre d’autant que, et c’est le monde à l’envers, ma sœur me l’a offert alors que c’était son anniversaire à elle… Ainsi d’ailleurs qu’une jolie théière en verre datant du temps de sa période bleue. Comme thé, j’ai choisi le même que ce matin. Concernant la BD, elle m’a mise en garde, elle me la présente comme criblée de fautes d’orthographe et je voulais savoir ce qui se cachait derrière "criblé". Et ce que j’ai découvert dépasse l’entendement ! Comment est-il possible qu’un auteur et un éditeur laissent passer autant de "coquilles" ? Il y en avait tellement que je ne suis pas certaine de les avoir toutes repérées. Et pourtant cela avait bien commencé, j’ai aimé le contact de cette couverture un peu "moelleuse" qui me rappelait celles en cuir de certains livres anciens. Après avoir caressé celle-ci et passé le doigt sur le titre (argenté) qui me rappelait les dorures des anciens, j’ai lu la quatrième de couverture, j’en ai aimé le texte malgré la première "coquille" : "ICHI GO ICHI E… une fois une rencontre dit-on en japonais, et en esprit avec la nature ; il faut vivre l’instant présent, qui est un cadeau des dieux… comme le thé ! Donné aux hommes afin qu’ils connaissent la pureté, la sérénité, l’harmonie et le respect de toute chose dans la nature. Le thé est d’avantage encore que la boisson la plus consommée sur terre après l’eau : il est plus qu’un art de vie ! Voici 5000 ans, une feuille légère, emportée par la brise d’un soir s’approche doucement…". Je ne m’arrête pas trop sur le mot que j’ai mis en italique et j’ouvre ce livre. Je ne me prononcerai pas sur la qualité des dessins, je n’y connais rien en BD et en technique mais par contre je sais maintenant que "criblé" est un mot bien faible pour parler des fautes d’orthographe ENORMES qui émaillent ce livre, sans parler des erreurs de concordance des temps et d'un style assez sommaire. Je souffre d’être une pauvre unijambiste linguistique et ma consolation est d’avoir un amour fou pour ma langue maternelle, ce que j’ai vu me révolte, ce livre va être mis entre les mains de jeunes (et de moins jeunes) bédéphiles qui vont être confrontés à l’indigence de la langue de l’auteur ! Oui je suis furieuse, non je n’accepte pas ce laisser-aller. J’exagère ? Voyez plutôt : "Ni voyez là ; les personnages et les machineries issuent ; mon appareil près à "s’envoler"; j’en bouillis d’impatience (s’agissant du présent…); je suis on ne peu plus ; accueilles-la ; il repris sa route" ; et moi je vais arrêter ici… et pourtant j’ai encore largement de quoi vous "épater" ! Et si j’étais encore prof, je conseillerais à mes étudiants lors de leur stage en 5e – 6e primaires de donner ce brouillon à leurs élèves pour qu’ils le corrigent puis de l’envoyer à l’auteur et à l’éditeur. Qui sont-ils ? DAVOZ – WILLOW, La fabuleuse histoire du thé, Clair de Lune, 2009. J’envoie ceci et irai me replonger dans l’extase du thé en buvant un Gabaron Cha pour me calmer… La fabuleuse histoire du thé ne méritait pas cela ! Mais mon dernier mot sera MERCI à ma généreuse petite soeur...

samedi 14 février 2009

De Pékin à Londres, en passant par Ceylan...

Encore une journée pleine d’émotions. Rendez-vous ce midi au Thé de Pékin avec ma maman, nous étions invitées par Ling-Ling et son Parrain, ambiance chaleureuse et mets excellents, je vous le recommande, très bon thé au jasmin servi avec le repas. Il manquait cependant un convive, mon mari, un bourreau du travail… Ce soir je voulais lire des poèmes dans mon salon bleu-thé mais un autre livre est tombé et j’ai décidé de le choisir : "Twinings fête ses 300 ans !" Je ne pense pas en avoir jamais bu mais j’admire les hommes de passion et Thomas Twinings en était un. Et j’ai choisi une "vieille anglaise" pour accompagner ma (très courte) lecture : 35 pages dont plus de la moitié constituées d’illustrations. Ce fut ma première Tea for One, pas égoïste pour un sou, elle rend très bien la saveur des thés qui lui sont confiés.

Clin d'oeil...

Un petit clin d’œil aux amoureux… du thé et bon anniversaire à ma "petite" sœur, Vinciane.

vendredi 13 février 2009

Surprise d'un vendredi 13

Ce soir j’ai voulu lire pour la énième fois ce livre si beau dans sa sobriété, non pas au mot à mot mais en ne m’arrêtant que sur les phrases soulignées lors de ma dernière lecture. Je procède de cette manière pour les livres écrits par des maîtres et quand j’ai terminé, je gomme ce que j’ai mis en évidence… pour une prochaine lecture.Et bien sûr un thé accompagne mes réflexions. Ce soir ce "simple" petit carré de Pu Er dont j’ai déjà parlé . Mais je regarde aussi, admirative, ce superbe thé que j’ai décrit ici, le Yue Guang Bai, le blanc de la lumière de la lune, un beau cadeau d'amitié de Li-Ping et Sanmao. Je veux trouver une belle fiole pour le garder longtemps encore j’espère. Je suis plongée dans mes pensées quand mon mari frappe à la porte de mon salon, et pas les mains vides…. Merci mon Doudou.

dimanche 8 février 2009

Un dimanche très peu ordinaire!

Aujourd’hui, je recevais mon amie Ling-Ling et son parrain dont j’avais beaucoup entendu parler mais que je n’avais encore jamais vu. Ce fut l’invité d’honneur, je voulais le remercier d’avoir mis son appartement à ma disposition pendant mon séjour à Taipei. J’aurais voulu le rencontrer là-bas mais cela n’a pas pu se faire, j’ai donc voulu le remercier aujourd’hui en lui offrant une des choses que je sais (bien) faire : un repas. Je suis encore sous le charme de cet érudit au sens de l’humour incroyable, nous étions pendus à ses lèvres, un vrai bonheur de l’écouter raconter son pays, son histoire, et ce dans un français impeccable ! Et ce qui m'a encore plus impressionnée, c'est sa philosophie de vie, ses valeurs et un sens moral impressionnant!J’avais demandé à Ling-Ling ce qu’il aimait et qu’il n’avait pas l’occasion de manger à Taipei et je crois que cela lui a plu (… et une assiette (presque) vide en est la preuve !). Après le repas dont seuls l’apéritif et le dessert étaient au thé, nous sommes montés dans mon salon bleu-thé où je leur ai préparé un Tie Kwan Yin (en Gong Fu faut-il le préciser). Il m'a fait un beau compliment: "vous êtes plus compétente que beaucoup de Chinois, vous avez le geste et la parole adéquats."En le voyant, en l’écoutant j’ai pensé à Lu Yu et Lu Tung, c’est comme cela que je les imagine… Beaucoup d'émotion donc. Une merveilleuse journée.

jeudi 5 février 2009

Un thé à Londres ou chez Angelina?

Une soudaine envie d’aller boire un thé à Londres, cela m'est passé par la tête ce midi…. Je monte donc dans mon salon en me demandant que boire et dans quelle théière avant de me plonger dans "Tea and the City, à tea lover’s guide to sipping and shopping in the city" de Jane Pettigrew. Et en y entrant, c’est la théière de chez Angelina que j’ai eu envie d’utiliser, la tasse est très grande et ce beau salon d'où elle vient me rappelle de superbes souvenirs (mais pas pour le thé… Je crois l’avoir déjà dit, plusieurs critères entrent en ligne de compte dans mes choix, entre autres l’accueil, l’ambiance et les personnes avec qui je suis, ce qui est le cas ici). Et comme thé, j’ai choisi un cadeau de mon amie Lingling, un Bi Lo Chun de Taiwan. Et j’inaugure mon beau plateau en laque acheté samedi dernier. Sans oublier évidemment la carte de cette ville que j’adore et où je me rends maintenant trop peu souvent… Ainsi qu’un autre petit livre, mais pas uniquement consacré à Londres. Reste à choisir une date, quand il fera meilleur évidemment.

mardi 3 février 2009

Entre très bonne et moins bonne surprise, le Jukro du lendemain...

Je suis impatiente de découvrir à quoi ressemble ce fabuleux Jukro après une nuit d’infusion. Me réserve-t-il encore quelques surprises gustatives ? Eh bien non, il a (presque) tout donné hier ! La liqueur est devenue beaucoup plus pâle, légèrement trouble aussi, pourquoi ? Pour mon palais trop peu performant, il ne goûte pratiquement plus rien. Ah si Alain, Soïwater, Thomas avaient été ici, j’aurais aimé les entendre décrire ce qui n’est pas de l’eau mais pour moi plus du thé non plus… Ils auraient sans doute parlé de cette minéralité qui m’est encore étrangère. (Merci à toi Alain pour ton mail si instructif qui m’a entre autres fait découvrir cette nouvelle notion). Par contre, j’aime assez l’ombre sur cette photo comme une ébauche de Yin et de Yang. LA bonne surprise maintenant, c’est que ma petite théière sent encore ce fameux chocolat viennois comme ils disent là-bas ! Et que nous nommons cacao. Je vais maintenant laisser sécher les feuilles pour voir ce que devient cette si agréable odeur. J’ai hâte de recommencer cette dégustation et de la faire partager avec des nez et des palais confirmés, je pense à Li-Ping et Sanmao, à Fanou, à Olivier et Muriel… A quand ?