Un très beau premier week-end, 2016 commence fort!

Ce samedi, c’est jour de fête. Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de mon mari. 

Et le ciel y participe… Après un petit-déjeuner festif, je retourne dans mon cocon pour m’adonner à mes rituels : 

musique évidemment

et théière de circonstance, spéciale anniversaire dont j’ai parlé entre autres ici : http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2008/08/date-symbolique-thire-symbolique.html . 

Dans la tasse, le Dong Ding d’automne, cadeau de ma chère Hsiaolin. En savourant ce fabuleux nectar, je fixe Sho Shin Lao, le dieu de la longévité à qui je confie l’avenir de mon mari, Dragon de terre. Une pensée émue pour deux autres Dragons qui me manquent, un de feu et l’autre d’eau Mon intention était de lui concocter un petit repas spécial mais on ne fait pas toujours ce que l’on veut, c’est donc à la Brasserie du Lac, son restaurant préféré parmi tous ceux nous avons fréquentés ces derniers temps, que nous le célèbrerons. Un beau soleil sur le lac, une ambiance agréable à l’intérieur. 

Croquettes de crevettes, 

Râble de lièvre pour le jubilaire (beurk…), solettes pour moi.

Le personnel est venu lui porter son café liégeois en entonnant une chanson de circonstance reprise par les autres convives. Nous étions bien entourés, à gauche, de jeunes parents et leur adorable petit garçon qui m’a fait penser à mon petit Dragon et à notre droite, de charmantes personnes qui ont félicité Xavier qui a philosophé avec eux, tout fier d’avoir été rajeuni  7 ans par eux et par les convives de la table d’à côté… Sourires, rires et fous rires ont complété ces moments chaleureux qui se sont éternisés, ce lieu ne fermant qu’après le repas du soir ! Nous avons passé le reste de cette mémorable journée à en évoquer d’autres, A Texel où il fut un temps nous passions quelques jours à cette époque pour observer les oiseaux en migration. Nous retrouvions les mêmes personnes avec qui nous fêtions le jubilaire… 

Dimanche, après une nuit venteuse et pluvieuse, le ciel en garde encore quelque séquelles. Et moi aussi, j’adore le vent qui m’a tenue éveillée, j’imaginais pouvoir faire la grasse matinée mais j’ai été réveillée par le bruit tonitruant d’une alarme ! J’ai donc besoin d’un thé costaud pour me réveiller. Ce sera un Assam griffé ThéÔdor. 

Pendant que ces belles feuilles brunes et or infusent, j’écoute la voix chaleureuse de Jean Ferrat et les paroles profondes de ses chansons. 

Tannique et très tonique, ce thé vigoureux me donne le coup de fouet dont j’ai besoin. 

En le savourant, je repense à cette brique que je relirais bien, mais pas tout de suite, j’en ai un autre à achever, ce sera mon activité du soir. 

C’est dimanche mais le menuisier a annoncé sa visite pour installer entre autres l’armoire qui manque encore! 

Et remplacer les ficelles qui me permettront d’ouvrir les portes qui cachent deux pièces indispensables dans une cuisine, mais pas très belles… Je dois reconnaître que ce bleu nuit n’est pas vilain, mais cela jure avec certains carrelages du sol et donc c’est rédhibitoire, je veux que tout soit parfait… Un petit tour de jardin pour m’aérer un peu et retour dans mon cocon pour l’apéritif : 

un Sencha Yakushima griffé Lupicia qui, dès l’ouverture de la boîte, fleure bon le gazon fraîchement coupé. 

En portant le bol à mes lèvres, des moments forts et heureux me reviennent : des Révélations bien sûr, et notre périple théiné avec Marie-Aline : http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2015/09/jamais-deux-sans-trois.html , souvenirs, souvenirs, et douce nostalgie… C'est cela la magie du thé, l'émotion que procure l'évocation des moments heureux, on n'est jamais vraiment seul à boire... Il est temps d’aller préparer le "repas du lendemain", très léger évidemment et avec les faibles moyens du bord. Retour dans mon cocon en attendant impatiemment de pouvoir commencer à ranger une partie de la cuisine. 

Au menu, ce Hojicha griffé Azumaja, Je suis impatiente de l'utiliser en cuisine et de tester la recette de Koji, merci chère Cathy de me l'avoir envoyée!

Il manque bien sûr de la musique de là-bas que j’ai dû apprivoiser, mais je commence à m’y faire. 

Je n’avais pas faim ce midi, j’ai seulement bu un peu de potage mais maintenant, j’ai un petit creux que je comblerai en mangeant ce cougnou.

J’aurai besoin de force pour remplir les appareils dissimulés derrière ces portes faciles à ouvrir… Mais mauvaise nouvelle : le menuisier ne peut revenir cet après-midi pour poser l’armoire, sa femme s’est foulé le pouce, il doit donc aller rechercher sa fille, pas grave pour moi, cela ne vient plus à quelques jours ! 

Le congélateur

et le frigo seront bientôt remplis aussi je termine mon billet ici, j’ai promis à mon mari de passer la soirée avec lui, j’aurais aimé pourtant continuer la lecture de ce livre fascinant qu’est le Lecteur de cadavres, fascinant mais tellement réaliste dans certaines descriptions comme les odeurs des cadavres et certaines tortures que je dois d’abord me les enlever de la tête avant de poursuivre. J'en reparlerai quand je l'aurai terminé. Un très beau premier week-end de janvier, j’espère qu’il sera suivi de beaucoup d’autres… ou plutôt, j’en suis certaine !