samedi 13 février 2016

Le Singe de Feu me porte bonheur!

L’année du Singe de Feu n’a encore que 5 jours mais jusqu’ici flamboyant ! Exerçant sur moi un effet bénéfique, proche de la "zenitude", un seul exemple, la cuisine n’est toujours pas terminée et je suis restée d’un calme olympien en apprenant la "bonne" nouvelle mardi passé au grand étonnement de mon mari… Et du mien ! Et je suis toujours dans ce bel état. 
Jeudi soir, ce coin ci est terminé ;  le carrelage mural, d’un blanc légèrement bleuté, donne plus de profondeur et de lumière, il reste le panneau du bas, mais ce n’est pas pour tout de suite. Cela ne m’empêche pas d’apprivoiser l’induction mais c’est tout un écolage, apprentissage par essais et erreurs…
Ainsi ce wok, malgré de l’huile de coude et un tampon jex il reste encore des traces du désastre, il faudra que j’emploie les grands moyens, mais pas aujourd’hui. 
En face, les mêmes carrelages muraux sont fixés mais les joints doivent encore sécher avant de pouvoir placer la lampe. Et le tiroir restera à ciel ouvert en attendant  la guérison de l’artisan. 
Ce vendredi, c’est sous un ciel tout bleu et lumineux que je vais faire mes courses, finis les restaurants par obligation ! Deux heures plus tard, le frigo est plein à craquer, reste à cuisiner. Satisfaction, je commence à maîtriser l’induction, pourvu que cela dure. Cet après-midi, retour dans mon cocon, 
En admirant les jacinthes qui ont bien poussé, j’ai une pensée reconnaissante pour ma généreuse donatrice. 
Dans la série vidage des stocks, ce Sencha Chiran griffé Lupicia
Cette fois, ce sont les dernières 
que j’infuse dans une théière en verre pour les voir danser.
Beaucoup de mal à transvaser le breuvage, le filtre se bouche, ce qui retarde d’autant la vidange et donne à l’infusion une inhabituelle amertume. 
Je tente malgré tout un deuxième passage mais le résultat est catastrophique, amertume bien trop prononcée mais en y ajoutant une cuillère de miel d’acacia, la liqueur a une saveur tout à fait acceptable… 
Dommage qu’elles aient terminé ainsi, mais elles m’ont rappelé une merveilleuse journée avec celle (et ceux) qui se reconnaîtront, pourtant c’est dans une théière en verre que Jean-Philippe les avaient infusées :
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2015/09/jamais-deux-sans-trois.html . Et ces souvenirs ont la douceur du miel dans ces feuilles… Malgré un temps plus froid, il fait toujours aussi lumineux, la forêt m’appelle. Excellente promenade dans cette Nature dont je ne peux me passer, un air vivifiant, de grands hêtres en dormance mais dont les troncs que j’enlace m’offrent leur impressionnante énergie. 
C’est avec le contenu de cette boîte de l’univers bleu de ThéÔdor, ici des fleurs de tilleul que j’apaiserai ma soif. Et ce petit bouddha qui montre son plus beau visage, miroir du mien depuis que le Singe de Feu est entré dans ma vie… Tandis qu’infusent ces "fleurs du sommeil", je pense à ma chère Cathy qui me l’a offert lors d’une inoubliable rencontre,
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2012/10/il-est-des-jours-ou-le-bonheur-est.html encore MERCI à ma généreuse donatrice, nous nous reverrons très bientôt !
Ce sont quelques-unes des œuvres du prolifique Georg-Philipp Telleman qui enchanteront mes oreilles. 
Ainsi, les 5 sens seront réunis : le toucher de la tasse fumante, le parfum fleuri et la saveur légèrement sucrée de son contenu, le regard ému face à ce si paisible tableau, et à tous les souvenirs qu’il évoque, en particulier celui de ma chère Grand-Mère qui aimait tant les tisanes, alors que moi à l’époque… 
Il était 10h35 ce matin quand je me suis réveillée, je sais maintenant pourquoi le tilleul est appelé fleurs du sommeil !... 
Au menu, ce Jungpana griffé ThéÔdor acheté chez Cha-Hû-Thé
Ce sera mon thé du petit-déjeuner pris dans mon cocon, mon mari doit travailler et a besoin de calme et de silence. Et Renaud qui me ramène aux années 75-85. J’ai une amie qui l’a croisé à Bruxelles, il mettait la dernière main à son nouveau disque. 
Après un yaourt soja,  deux gâteries, un fortune-cookie et un roll-fortune thaïlandais. 
Ils sont bien plus savoureux,
mais le principe est le même, et ses pensées du jour me parlent beaucoup. Pour le moment mon voyage c’est en pensée sur les pentes fertiles de l’Himalaya que je l’effectue, toujours avec autant d’émotions et pas que gustatives…
En attendant le mini voyage de cet après-midi, je prépare une infusion à froid pour le cocktail. 
Avec LE Jour J griffé ThéÔdor et acheté à Amsterdam chez Four Leaves, encore de fabuleux souvenirs :
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2015/08/une-tres-longue-journee-surrealiste.html ! Je viens de recevoir un coup de fil de ma pauvre Anne-Marie, bloquée près de Tourcoing où il neige et ses essuie-glaces font la grève… L’escapade de cet après-midi est donc reportée… 
Avant de quitter mon cocon, un regard toujours aussi admiratif sur ces belles qui s’élancent vers le ciel, sauf une qui semble refuser de grandir, courage ma belle, chacun son rythme. Je passerai donc le reste de la journée dans ma cuisine où j’ai de quoi m’occuper… Des tas de recettes à tester avant de lancer les invitations 
en faisant attention à ne toucher à aucune de ces petites croix blanches posées avec art entre chaque carrelage avant de les rejointoyer. 80% de réussite, mais je n’en dis rien maintenant, ce sera pour très vite.
Après les saveurs variées et subtiles, des odeurs bien moins excitantes, ce remède de grand-mère pour récupérer le fond brûlé de ce wok : mélanger eau, vinaigre blanc et bicarbonate, faire bouillir en attendant le miracle. J’arrête ici pour aujourd’hui, demain j’inaugure ma cuisine avec du lourd, du très lourd, la cuisine connectée !

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